La Confédération Construction joue à fond la carte de la sécurité

Confédération Construction
14 février, 2019

Intitulé « La sécurité au travail, vers une culture de la prévention », le rapport annuel 2017-2018 de la Confédération Construction est entièrement placé sous le signe de la sécurité et de la prévention. Et, à en croire l’avant-propos du président Paul Depreter et de l’administrateur délégué Robert de Mûelenaere, c’est du sérieux !

Paul Depreter et Robert de Mûelenaere annoncent la couleur dès la première phrase : « La Confédération s’est résolument engagée dans la lutte pour l’amélioration de la sécurité sur les chantiers de construction. Elle en fait le thème de ce nouveau rapport annuel, après y avoir consacré son Forum Construction de février dernier et avant de lancer sa grande campagne de communication sur la prévention à la fin de cet été. »

Le président et l’administrateur délégué observent à juste titre que, encore trop souvent dans le secteur de la construction, la sécurité n’est pas dans toutes les têtes au moment d’agir et surtout, que les nombreux accidents du travail sont évitables à condition de faire évoluer les mentalités. Ils citent pour cela l’exemple d’autres pays d’Europe qui font bien mieux que la Belgique : « Le travail en sécurité est une évidence pour tous. Gage de santé et de bien-être des travailleurs, il devrait être une réalité pour les quelque 200 000 collaborateurs de toutes nationalités qui travaillent chaque jour sur les chantiers en Belgique. Il n’en est malheureusement pas ainsi. Les statistiques d’accidents, même si elles se sont nettement améliorées depuis plus de dix ans, restent beaucoup trop élevées, le secteur prenant à son compte plus de 10 % du nombre total d’accidents de travail en Belgique.

Il n’y a cependant aucune fatalité dans ces chiffres ! L’accident de travail peut être évité si chacun, dans les entreprises comme auprès des autres intervenants dans l’acte de construire, se sent pleinement responsable de la sécurité de tous. D’autres pays européens l’ont fait avant nous, avec des résultats qui montrent que la construction peut devenir un secteur qui maîtrise beaucoup mieux les risques liés à ses activités. Nos comportements et nos mentalités doivent donc évoluer et aider ainsi à ce que la construction belge se hisse au niveau de ces pays qui enregistrent le moins d’accidents de travail sur les chantiers. »

La culture de la prévention qu’ils visent est au cœur du concept de responsabilité sociétale pour les entreprises de construction. Paul Depreter et Robert de Mûelenaere appellent au changement : « Dans une approche de responsabilité sociétale, qui doit être la nôtre, il est tout naturel d’inclure la prévention dans les fondements mêmes de la culture de nos entreprises et d’en faire un outil essentiel de la gestion quotidienne de nos chantiers. La Confédération veut le changement et elle appelle tous les entrepreneurs et leurs partenaires dans l’acte de construire à se mobiliser pour atteindre cet objectif et faire de nos chantiers de demain des lieux de travail sains et sûrs. »

Pour finir, les deux hommes soulignent que cette culture de prévention ne peut exister qu’à travers la pleine collaboration de tous les responsables du secteur : « Le vrai changement viendra de la volonté des entrepreneurs et, avec eux, des autres parties intervenantes de s’impliquer sans relâche dans la sécurité. »

Voir les commentaires ( )